Des gagnants, seulement des gagnants.
 

En tant qu'entraîneur au secondaire, je faisais tout ce que je pouvais pour aider mes gars à gagner leurs matches. Je criais aussi fort qu'eux pour obtenir la victoire.

Pourtant, un incident dramatique après un match où j'agissais comme arbitre a contribuer à changer ma vision de la victoire et de la défaite.

J'arbitrais un match de championnat d'une ligue de basketball à New Rochelle, New York, opposant New Rochelle et Yonkers High. L'entraîneur du New Rochelle était O'Brien et celui des Yonkers, Les Beck.

Le gymnase était bondé et le bruit était tellement fort qu'il était impossible d'entendre. Le match a été chaudement disputé. Les Yonkers menaient par un point et lorsque j'ai regardé l'horloge, il ne restait que 30 secondes de jeu. Les Yonkers avaient le ballon, ont fait une passe, ont lancé et raté. Le New Rochelle a repris le ballon, a remonté le terrain et lancé. Le ballon a roulé autour de l'anneau et est tombé à côté. Les fans hurlaient.

Le New Rochelle, l'équipe hôte, a vite récupéré le ballon et l'a poussé dans le panier pour ce qui semblait être le point de la victoire. Le tumulte était assourdissant. J'ai regardé le chronomètre et j'ai vu que le match était terminé. Je n'avais pas entendu la sirène de fin de match à cause du bruit. J'ai consulté l'autre arbitre, il ne pouvait pas m'aider.

Cherchant de l'aide dans cette cohue, je me suis approché du chronométreur, un jeune homme d'environ 17 ans. Il m'a dit : « M. Covino, la sirène s'est déclenchée alors que le ballon tournait autour du panier, avant qu'on le pousse dedans. »

J'étais dans la position peu enviable de devoir informer l'entraîneur O'Brien de cette mauvaise nouvelle. « Dan, ai-je dit, le temps était écoulé avant le dernier panier. Les Yonkers ont gagné. »

Son visage s'est assombri. Le jeune chronométreur s'est approché et il a dit :
« Désolé, papa. Le temps était écoulé avant le panier final. »

Soudain, comme le soleil émergeant des nuages, la figure de O'Brien s'est illuminée. Il a dit : « Al, je veux te présenter mon fils, Joe. »

Les deux ont quitté le terrain ensemble, l'entraîneur enserrant les épaules de son fils.

 

Al Covino
Soumis par Rob Nelson


 

 

 

 

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